À travers une « symphonie des bois » bien équilibrée, Opus V évoque à quel point la connaissance peut être trompeuse et transformatrice. Les bouffées florales et cireuses d’Orris Les notes absolues, beurrées et métalliques d’Orris Concrete poussées par Dry Woods et les vapeurs capiteuses de Rhum peignent un monde binaire de chiffres en noir et blanc, d’éclats de verre et de données bourdonnant derrière des bureaux en métal tandis que l’animalité brute d’Oud et La civette et le léger arôme de rose fanée et de jasmin évoquent le parfum des humains, vivant avec les machines.
Sec et minéral tout en étant charnel et apaisant, Opus V est un conte moderne de sociétés fragmentées par la façon dont le savoir voyage dans le cyberespace.